Lors de la proposition de participer à un essai, le/la médecin est tenuE de vous expliquer tout ce qui vous est nécessaire pour bien comprendre de quoi il s’agit. Au bout du compte c’est vous qui prenez la décision de participer ou de ne pas participer. Il ne s’agit pas de faire plaisir à son/sa médecin ni d’être timide en matière de demande d’explications complémentaires : la plus grande clarté vous est due. Vous pouvez disposer de tout le temps qui vous semble nécessaire avant de donner une réponse définitive. Pendant votre réflexion vous pouvez demander conseil à toute personne extérieure aux médecins chargéEs de l’essai. Lorsque vous êtes d’accord, vous signez un formulaire de consentement éclairé exigé par la loi.
Ceci signifie que vous reconnaissez avoir été informéE des risques encourus ainsi que des modalités pratiques de l’étude. Les caractéristiques de l’étude doivent vous être expliquées de façon simple et compréhensible. Au besoin unE interprète peut être requisE. Vous garderez une copie personnelle de ce consentement.
Votre signature vous autorise à quitter l’essai à tout moment si vous le souhaitez, sans avoir à le justifier.
Si vous quittez un essai, veillez à en informer le/la médecin. En revanche ne signez pas si vous n’êtes pas certainE de pouvoir poursuivre l’essai sur toute la durée ou si vous doutez de pouvoir réellement suivre ses contraintes.
Le recueil du consentement des mineurEs non émancipéEs ou des personnes atteintes de troubles psychiatriques est différent. Le consentement est demandé aux parentEs ou au/à la tuteurRICE légalE. La participation de personnes incarcérées à des essais cliniques est également possible, mais dans la pratique, elle est rare.