Tract distribué à l’occasion de la manifestation du 14 septembre 1997, pour la réouverture de cinq établissements gays, fermés parce que des drogues y avaient été vendues.
« Un jour, un dealer ferme un établissement qu’on aime. »
Pourtant, le Queen, le Cox, l’Enfer, le Folies Pigalle et le Scorpion n’ont pas été fermés par des dealers. Ces établissements ont été fermés par un juge d’instruction en vertu d’une loi qui réprime le trafic et l’usage des drogues.
Ceux qui dénoncent l’amalgame entre la fête et l’usage de l’ecstasy sont hypocrites.
Nous sommes des consommateurs d’ecstasy, nous sommes là pour défendre notre plaisir et non pas pour défendre des établissements.
C’est parce que nous voulons agir conformément à nos pratiques que nous réclamons l’abrogation de la loi du 31 décembre 1970.