L’homophobie latente du parti socialiste est désormais manifeste : délibérément absents de l’hémicycle, les députés socialistes ont sabordé la proposition de loi sur le PACS.
Ce qui ne serait sans doute pas arrivé si le gouvernement avait fait preuve d’une volonté politique sans ambiguïtés, ; si Elisabeth Guigou n’avait pas été si soucieuse de défendre » l’ordre symbolique » ; si Lionel Jospin, au journal télévisé de France 2, avait été moins balbutiant dans son soutien au projet.
Les atermoiements des uns et les manoeuvres politiques des autres relèvent d’un même mépris à l’égard de tous ceux qui attendaient le PACS.
Pour notre part, nous réclamions depuis 10 ans un projet de loi qui règle, sinon l’accès des homosexuels à la famille, du moins les problèmes matériels dramatiques rencontrés par les séropositifs et leurs amants.
Le gouvernement aujourd’hui est face à ses responsabilités.
Il doit désavouer les parlementaires absents et prendre clairement le parti de tous les citoyen(ne)s qui sont aujourd’hui insulté(e)s.
Nous sommes fous de rage. Les socialistes nous ont trahis. L’histoire s’en souviendra. Nous aussi.