Après le «zap fax» d’hier, nous avons interpellé et exigé des réponses du responsable de l’Agence Régionale des Hôpitaux pour obtenir le débloquage de fonds d’urgence pour l’hôpital de Gonesse.
Hier, Act Up-Paris bloquait le standard et les fax de l’Agence Régionale des Hôpitaux d’IDF pour exiger le debloquage de fonds d’urgence pour l’hôpital de Gonesse. Dans cet hôpital, un seul médecin suit les 400 patients séropositifs. Les services sont débordés et de nouveaux malades se voient refoulés. Il est donc urgent de trouver une solution. Celle-ci est en partie du ressort de l’Agence.
En juillet, son directeur, M. COUDREAU, promettait le déblocage de fonds, notamment pour créer un poste à temps partiel et des vacations. 3 mois après, rien n’a été fait. Interpellé hier par Act Up, M. COUDREAU n’a pas daigné nous répondre. Il a fait savoir par un chargé de mission qu’aucune réponse ne pouvait être actuellement donnée.
Devant l’insistance d’Act Up, le responsable de l’Agence a tenu des propos inadmissibles. Lorsqu’on lui parle de la situation des patients de Gonesse, il répond : «Arrêtez de me sortir tout le temps vos malades, c’est lassant !». Lorsqu’on lui parle des responsabilités de l’Agence, il affirme : «Si vous n’êtes pas contents, adressez-vous au premier ministre» .
L’inertie de l’Agence et le mépris qu’elle affiche pour les patients suivis à Gonesse ne peuvent plus durer.
Nous exigeons toujours que des fonds soient débloqués en urgence pour améliorer l’accueil etle suivi des patients dans le service VIH de l’hôpital de Gonesse.