A Doha en novembre dernier, les Etats membres de l’OMC ont donné mandat au conseil de TRIPS pour identifier avant la fin 2002 une solution permettant aux pays exportateurs de génériques d’approvisionner les pays ne produisant pas eux-mêmes.
Aujourd’hui, la Commission européenne et les Etats Unis, minimisant des besoins sanitaires pourtant reconnus de tous, vont aujourd’hui à l’encontre de l’esprit de la déclaration TRIPS et santé publique de Doha et limitent par tous les moyens l’exportation de génériques.
La santé et l’accès aux médicaments sont des droits fondamentaux, ni l’industrie, ni les pays riches ne peuvent s’y opposer.
Tous les pays qui souhaitent recourir à des génériques doivent être en mesure de le faire aussi simplement que s’ils étaient en mesure de les produire eux-mêmes.