numéro 37 de sa revue Action=Vie à l’accès aux soins des étrangers.
Aujourd’hui, devant la désinformation de plus en plus récurrente pratiquée par les préfectures et devant le nombre trop grand d’acteurs sociaux non informés des possibilités et procédures d’accès au séjour pour les étrangers atteints de pathologie grave, il nous a semblé important de marteler de nouveau certains éléments de base.
Il ne s’agit pas dans ce numéro d’être le plus exhaustif en termes de lois, décrets, circulaires, jurisprudence, etc., mais plutôt de faire le point sur ce à quoi les étrangers atteints de pathologie grave, et notamment les séropositifs au VIH, peuvent prétendre en terme d’entrée et de séjour en France. Nous avons donc pris le parti de poser et répondre aux différentes questions qui reviennent sans cesse de la part des personnes qui nous contactent : séropostifVEs vivant à l’étranger, malades sans-papiers en France, acteurs sociaux…
Dans le contexte de suspicion hystérique qui pèse sur les migrants, il nous a semblé intéressant de réaborder ce droit au séjour pour les personnes atteintes de pathologie grave. Nous ne souhaitons pas faire ici l’apologie de ce système encore extrêmement imparfait. Nous pourrions le critiquer à bien des égards dans ce qu’il laisse ou crée de situations dramatiques.
Nous voulons juste rappeler que ce système, par son existence depuis maintenant 4 ans, prouve donc qu’il est possible d’accueillir les malades étrangers en France. Et que cela serait donc possible pour toute l’Union Européenne. Rien ne s’y oppose, qu’une volonté politique de la part des autres pays de l’UE.
Il y a quelques temps, Act Up-Paris consacrait le