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Depuis l’avènement des multithérapies, les bailleurs internationaux utilisent l’argument du prix trop élevé des médicaments pour justifier leur refus de s’engager dans la prise en charge médicale des malades du sida dans les pays pauvres.
Depuis l’avènement des multithérapies, les bailleurs internationaux utilisent l’argument du prix trop élevé des médicaments pour justifier leur refus de s’engager dans la prise en charge médicale des malades du sida dans les pays pauvres.
Le problème du prix des médicaments se pose pour les ARVs mais aussi pour certains traitements contre les maladies opportunistes particulièrement chers (nizoral, fluconazol, acyclovir, etc.) ou pour les produits utilisés pour le diagnostic ou le suivi médical.
Pourtant depuis deux ans, des versions « génériques »1 de médicaments antirétroviraux par ticulièrement coûteux sont fabriqués dans des pays du Sud, par des producteurs gouvernementaux (Brésil, Thaïlande) ou par des compagnies privées (Inde), et vendus à des prix très largement inférieurs à ceux des multinationales détentrices des brevets sur les médicaments de marques.
Nous sommes ainsi sortis d’un contexte de monopole, ce qui eu des conséquences particulièrement importantes en terme de prix…