Vendredi 11 octobre, avec Ras les Murs, Cabiria, la CNT et l’ODU, Act Up-Paris appelaient à un rassemblement à 18h devant la prison de la santé pour exiger du Garde des Sceaux la libération de tous les malades ; pour le respect de leur droit, pour le respect de leur vie.
Au lieu de remplir sa fonction qui est celle d’une application maximale et égale des textes de loi, Dominique Perben annonce un pourvoi en cassation concernant un cas isolé. Au lieu de s’appuyer sur son administration pénitentiaire pour faire libérer tous ceux qui risquent de mourir dans ses prisons, le ministère de la Justice a affirmé à Act Up-Paris que ce sont les associations qui doivent fournir la liste des cas concernés, puisqu’il dit ne disposer d’aucune donnée à ce sujet. Au lieu de visiter en fanfaronnade médiatique une quelconque prison étrangère, et d’annoncer un «programme immobilier de construction de nouvelles prisons», Dominique Perben ferait mieux d’aller voir ce qui se passe dans ses prisons.
Chaque journée supplémentaire rend M. Perben un peu plus complice d’assassinat.
Act Up-Paris exige :
– l’examen en urgence de toutes les demandes de grâces médicales ;
– l’information auprès des détenus malades des dispositions de la loi sur les droits des malades ;
– l’accès aux soins, aux médicaments et aux examens médicaux de même qualité et dans les mêmes délais qu’en dehors de la détention ;
– la libération immédiate de toutEs les détenuEs atteintEs de pathologies graves ;
– la réforme du système inique des grâces médicales ;
– l’amnistie et la libération de tous ceux qui n’ont rien à faire en prison : mineurEs, sans papierEs, usagerEs de drogue, prostituéEs.