Alors que les Etats-Unis et l’Union Européenne amplifient en ce moment leurs pressions sur les pays du Sud, le président du Conseil général de l’OMC, le canadien Sergio Marchi, les soutient dans leur politique d’intimidation.
En affirmant que « la mission conférée à Doha était de trouver des solutions pour les plus pauvres des pauvres dans les régions les plus reculées », Sergio Marchi réécrit la déclaration et fait le jeu des multinationales pharmaceutiques.
En effet, la déclaration de Doha reconnaît clairement « la gravité des problèmes de santé publique qui touchent de nombreux pays en développement et pays les moins avancés ».
Il est incontestable que le cadre donné à Doha etait celui de la santé publique pour l’ensemble des pays en développement.
Act Up-Paris exige de Sergio Marchi un démenti de ses propos mensongers, qui en dénaturant l’esprit de Doha, faussent les négociations en cours.