L’enquête Vespa, lancée à l’automne dernier, cherche à dresser une cartographie de tous les aspects de la vie des personnes atteintes par le VIH : historique de l’infection et de sa prise en charge, vie familiale, affective et sexuelle, situation sociale et professionnelle, etc. Aucune donnée n’est encore disponible. En effet, l’étendue de l’enquête rend sa mise en place effective très lente. Des
premiers résultats pertinents devraient arriver en septembre 2003.
L’ANRS, qui supervise cette étude, a informé les associations à la fin avril de problèmes rencontrés dans les services hospitaliers où elle a lieu. Le principal problème tient à la durée de l’entretien, qui décourage bon nombre de personnes, parmi lesquelles les séropositifs exerçant une activité professionnelle. De même, il semblerait que la collecte d’informations auprès des femmes et des migrants soit plus difficile que pour le reste de la population.
Cela risque de biaiser les résultats de l’étude, même si les promoteurs tentent de pallier ces phénomènes par d’autres moyens (notamment par un auto-questionnaire plus rapide qu’un entretien). C’est donc l’occasion pour nous de rappeler l’intérêt que peut représenter cette enquête. Certes, elle est longue et contraignante, mais elle ne pourra être réellement utile que si l’ensemble des personnes atteintes, avec leurs problèmes spécifiques, y sont représentées.
N’hésitez pas à vous rendre disponible pour répondre à cette enquête. La
coordinatrice principale est France Lert, directrice de Recherche INSERM (téléphone : 01 45 18 38 63).