Samedi 9 janvier au soir, une quinzaine de militants d’Act Up-Paris ont zappé le Key West. En effet, cette boîte à cul pédé ne fait pas d’efforts en matière de prévention et d’hygiène. Nous sommes en colère parce qu’après tant d’années de lutte contre le sida, cet établissement n’est toujours pas capable de faire le minimum : offrir des capotes et du gel en nombre suffisant à ses clients. Il ne s’agit pas simplement d’en laisser en libre-accès au bar ou d’en donner une à l’entrée mais bien qu’il y en ait partout dans l’établissement et que la clientèle ne soit pas obligée d’en réclamer.
Samedi 9 janvier au soir, une quinzaine de militants d’Act Up-Paris ont zappé le Key West. En effet, cette boîte à cul pédé ne fait pas d’efforts en matière de prévention et d’hygiène. Nous sommes en colère parce qu’après tant d’années de lutte contre le sida, cet établissement n’est toujours pas capable de faire le minimum : offrir des capotes et du gel en nombre suffisant à ses clients. Il ne s’agit pas simplement d’en laisser en libre-accès au bar ou d’en donner une à l’entrée mais bien qu’il y en ait partout dans l’établissement et que la clientèle ne soit pas obligée d’en réclamer.
Le Key West est le cinquième établissement que nous zappons. Pour avoir des capotes, il faut aller en réclamer à l’entrée. Malheureusement, tous les clients ne font pas cette démarche, alors qu’il suffirait que chaque cabine du Key West soit équipée en distributeur pour qu’ils aient des capotes sous la main.
Le patron de ce sauna est le même que celui d’IDM que nous avons déjà zappé avant Noël. Celui-ci est un des rares a n’avoir pas réagi à notre action. Il doit savoir que nous le surveillons et que nous n’hésiterons pas à recommencer nos actions contre lui tant qu’il ne fera rien. D’autres établissements sont également dans notre ligne de mire.
En tant qu’usagers de ces saunas et backrooms, nous intervenons afin de dénoncer la logique marchande de ces patrons qui refusent de distribuer des capotes. Ces établissements ont pourtant la possibilité de se fournir auprès du Sneg à trois centimes la capote. Entre ces trois centimes et la vie d’un pédé ils ont choisi, qu’ils répondent aujourd’hui de ce choix. Nous avons décidé de ne plus les laisser tranquilles.
Nos actions ont déjà porté leurs fruits. Le patron du Full Metal nous a répondu par un courrier qu’il assurait mettre à disposition de sa clientèle des préservatifs et qu’il installerait au plus vite des pipelifes dans ses parcours sexuels. Le Keller est en négociation avec le Sneg afin d’arranger sa situation. Le Sneg a reçu des demandes de patrons qui souhaitaient eux aussi des pipelifes. Des clients de ces établissements nous ont même remercié d’avoir mené ces actions.
Il reste malgré tout encore une moitié des établissements pédés parisiens qui ne sont pas signataires de la charte. Nous ne leur demandons pas forcément d’y adhérer mais d’en respecter les règles. Les chiffres des reprises des contaminations dans la communauté homosexuelle et parmi les plus jeunes sont là. Il y a urgence.