Du 5 au 11 juin, les militantEs d’Act Up-Paris, vous convient à célébrer une semaine d’actions autour de l’égalité des droits et de la prévention. Chaque jour, Act Up-Paris mènera une ou plusieurs actions sur ces thèmes.
Aujourd’hui, des militantes d’Act Up-Paris ont zappé le CECOS de Cochin pour dénoncer l’inégalité des droits dont nous sommes victimes. Alors que l’Aide médicale à la Procréation est prévue pour les couples hétérosexuels, mariés ou non, elle reste inaccessible aux pédés et aux gouines. Les militantes ont été reçues par le Dr Jean-Marie Kunstmann, chef de service, qui a fait part de ses interrogations face à ce principe discriminatoire infondé. Aujourd’hui, les CECOS sont obligés d’orienter les femmes vers la Belgique où cette possibilité leur est offerte, en opérant ainsi une sélection par l’argent aux antipodes de toute considération éthique. Il est pourtant possible (devrait-on aussi l’interdire ?) qu’une lesbienne ait des enfants en ayant des rapports sexuels avec un homme. En vertu de quel principe, peut-on interdire à une lesbienne stérile d’accéder à cette même possibilité ? Qu’importe si des foyers homoparentaux existent déjà, qu’importe si des gays et des lesbiennes revendiquent légitimement le droit à l’adoption ou à la procréation médicalement assistée. Le refus de considérer les homosexuelLEs comme pouvant fonder et conduire une famille témoigne de la vision rétrograde et homophobe des ministères concernés, et de la droite en général. Comment se réclamer d’un quelconque idéal républicain quand on se bat contre l’égalité des droits et que l’on entend exclure des dispositifs existants des personnes sous prétexte de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre ? Act Up-Paris exige l’ouverture du mariage, de l’adoption et la procréation médicalement assistée aux couples de même sexe.