Le 8 juin 2004, l’Institut national de veille sanitaire publie les premiers résultats de la Déclaration obligatoire du VIH/sida. Ces données confirment l’importance des contaminations chez les pédés, déjà mise en évidence dans des études comportementales. Le contexte de démission collective face à une généralisation des pratiques noKpote nous scandalise. Il y a urgence pour les pédés à reprendre en main leurs pratiques sexuelles !
Les premiers résultats de la Déclaration obligatoire du VIH/sida (DO) montrent que, si les contaminations hétérosexuelles, sont devenues majoritaires (51 %), les contaminations homosexuelles atteignent près du tiers des nouvelles contaminations (27 %). Aujourd’hui un homme sur deux dont on diagnostique la séropositivité est pédé. Rapportés à la population pédé en France, ces chiffres sont tout simplement effrayants. La persistance de la proportion de nouveaux diagnostics de séropositivité chez les homos alors que le nombre des contaminations hétérosexuelles augmente et qu’elles ont fortement diminué chez les usagers de drogue par voie intraveineuse (aujourd’hui 5 %), indique en fait une forte augmentation des contaminations chez les pédés.
Ces résultats confirment l’importance des prises de risques chez les pédés qui a été mise en évidence par les études comportementales (Baromètre gay, Etude presse gay). Le Baromètre gay 2002 montrait que 35 % (44 % chez les moins de 25 ans) des personnes interrogées avaient pratiqué au moins une fois une pénétration anale non protégée dans les 12 derniers mois avec des partenaires occasionnels, alors qu’ils n’étaient que 25 % en 2000 et 17 % en 1997. La grande nouveauté apportée par la DO est la surveillance virologique qui permet de déterminer les infections récentes. 58 % des pédés nouvellement diagnostiqués séropositifs ont été contaminés depuis moins de six mois, contre 38 % chez les hétéros. Même si les homos se dépistent plus souvent, ce chiffre laisse penser que l’épidémie est particulièrement dynamique dans la population gay.
Malheureusement, les retards pris dans la mise en place de la DO ne permettent pas de mesurer précisément le dynamisme de l’épidémie. Alors que les décrets datent de 1998, le dispositif n’est entré en application qu’à partir de mars 2003. Rien ne permet aujourd’hui de documenter précisément l’augmentation des contaminations en France depuis l’arrivée des trithérapies en 1996. Partout en Europe les informations sont alarmantes : les nouveaux diagnostics d’infection à VIH ont augmenté de 46 % entre 1997 et 2002 dans les 14 pays d’Europe de l’Ouest où les données sont disponibles (+ 243 % en Irlande, + 111 % au Royaume Uni, + 83 % en Finlande, + 74 % en Norvège). L’augmentation importante des contaminations hétérosexuelles sur cette période (+ 116 %) concerne pour moitié des personnes originaires de pays où l’épidémie est généralisée (principalement Afrique subsaharienne, en 2002-2003 : 81 % au Royaume-Uni, 71 % en Belgique).
Après avoir lentement diminué entre 1997 et 2001, les contaminations chez les homos/bi masculins augmentent de 22 % en 2002 par rapport à 2001. Au Royaume-Uni, la Health Protection Agency parle d’une augmentation de 20 % des contaminations en 2003 faisant suite à une augmentation de 26 % entre 2001 et 2002. Elle annonce déjà plus de 7 000 contaminations en 2003 dont plus de 2 000 chez les pédés (10 % concerneraient des infections récentes). Le 1er juin une étude menée chez les homos à Londres montrait en outre qu’un tiers des homosexuels séropositifs ne savent pas qu’ils sont contaminés par le VIH. Tandis que le nombre de personnes atteintes y est bien moins élevée qu’en France comment croire les chiffres de 5 000 contaminations annuelles avancés actuellement par l’InVS ?
Les enquêtes d’activité des laboratoires d’analyses médicales et des CDAG (Centres de dépistage anonymes et gratuit) montrent en France, depuis plusieurs années une augmentation du nombre de dépistages positifs. En France, 47 % des nouveaux diagnostics chez les hétéros concernent des personnes d’origine subsaharienne or elles ne représentent qu’une petite partie des contaminations homos/bi. Elle n’explique donc pas la proportion importante des nouveaux diagnostics constatée chez les pédés. Depuis 2000, la résurgence de la syphilis touchant quasi exclusivement les homosexuels masculins indiquait clairement l’existence d’un relapse chez les gays. Aujourd’hui tous les marqueurs épidémiologiques sont donc au rouge pour affirmer l’enracinement des pratiques noKpote chez les pédés. Dit dans les termes châtiés de l’InVS « l’infection à VIH et les IST, notamment la syphilis, restent un problème de santé important pour la population homosexuelle masculine ». En fait, tandis que le nombre des contaminations n’a jamais baissé en France, plus que jamais aujourd’hui l’épidémie est hors de contrôle, en France et chez les pédés !