« La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût.» Nous connaissons trop bien le coût en vie humaine d’une gestion purement comptable et budgétaire des problèmes de santé. Dans le monde, 10 000 personnes meurent du sida chaque jour, faute de traitements accessibles, car les pays riches refusent de financer suffisamment l’accès aux médicaments et de contrer la logique de profits de l’industrie pharmaceutique.
« La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût. » Qui doit supporter ce coût ? Uniquement les assurés sociaux, et parmi eux les plus malades, comme l’impose l’UMP ? Nous avons déjà dû supporter la hausse du prix des consultations, du ticket modérateur et du forfait hospitalier. Pourquoi le coût de la santé ne serait-il pas plus assumé par les employeurs ou l’industrie pharmaceutique ?
« La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût. » Nous demandons solennellement à Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin et Philippe Douste-Blazy leur estimation : combien coûtent nos vies ?