Lundi 29 novembre 2004 à 20 heures, Act Up-Paris organise une assemblée générale pour le droit des malades et des personnes handicapées et convie les associations de lutte contre le sida, mais aussi les associations travaillant sur d’autres pathologies ou handicaps à faire émerger une parole collective sur des droits que le gouvernement et la droite remettent en question.
A l’occasion du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, nous
organisons comme chaque année une manifestation (rendez-vous 19 heures au métro Barbès) à laquelle nous vous invitons. Le mot d’ordre choisi cette année par Act Up-Paris «Sida : combien coûtent nos vies ?» nous permet de poser publiquement la question des droits des malades et des personnes handicapées, de plus en plus remis en question par des logiques comptables et budgétaires.
C’est ce sujet que nous souhaitons aborder lors d’une Assemblée Générale pour les droits des malades et des personnes handicapées que nous organiserons le lundi 29 novembre 2004 à 20 heures au FIAP Jean Monnet – salle Bruxelles (30 rue Cabanis, Paris 14ème ; métro Glacière, ligne 6). La salle sera accessible aux personnes à mobilité réduite ou en fauteuil roulant et une traduction en langue des signes sera assurée.
Démantèlement de l’Aide Médicale d’État, remise en cause des principes de solidarité qui fondent la Sécurité sociale, mise en place d’une taxe sur la maladie et le handicap, refus d’améliorer la prise en charge des personnes handicapées : la droite s’en prend aux plus précaires, aux plus vulnérables et aux plus malades. «La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût». C’est le leitmotiv de l’UMP et du gouvernement. À combien estiment-ils notre santé ? Combien coûtent nos vies ? À ces questions obscènes, à ceux qui pensent et disent que la santé est un luxe, la réponse que nous devons leur opposer est simple : nos vies ne coûteront
jamais trop cher.
Cette Assemblée Générale vise, en partant des expériences des séropositifs
et des malades du sida, à faire émerger une parole collective sur ces droits qui sont de plus en plus remis en question. C’est pourquoi nous invitons non seulement les associations de lutte contre le sida, mais les associations travaillant sur d’autres pathologies ou handicaps, de façon à établir quelles sont les luttes que nous pouvons mener ensemble. Nous invitons par ailleurs syndicats et responsables administratifs à se joindre à nous.