En France 780 000 personnes sont touchées. la co-infection avec le vih accélère l’évolution de l’hépatite C vers une cirrhose et le cancer du foie. Les hépatites sont la première cause de mortalités chez les séropositifVEs au VIH. Une étude de l’InVS montre que chez les pédés il y a une forte incidence de contamination par voie sexuelle, lors de rapports non protégés.
Le 9 novembre 2004, l’InVS publiait une étude sur des cas d’hépatite C aiguë chez des homosexuels masculins atteints par le VIH en Ile-de-France, entre 2001 et 2004. L’étude concernait particulièrement les facteurs de risque de transmission, car plusieurs cas avaient été signalés comme n’étant pas associés aux facteurs habituels de transmission du virus de l’hépatite C (exposition professionnelle ou nosocomiale, utilisation de drogues injectées ou sniffées, tatouage, etc.). L’étude s’inscrit en outre dans le contexte d’augmentation récente (depuis 2000) de l’incidence des séroconversions pour l’hépatite C observée en Suisse, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas chez les homosexuels séropositifs. Pour 41 % des malades, la survenue d’une IST était concomitante à celle de l’hépatite. Toutes les personnes incluses dans l’étude avaient eu des pratiques sexuelles non protégées. Toutes avaient eu des partenaires dont certains étaient séropositifs, rencontrés via internet ou dans des backrooms, dans les 6 mois précédant l’hépatite. « Les pénétrations anales avec les partenaires occasionnels étaient rarement protégées, associées le plus souvent à des pratiques « hard » dont le fist et l’autosondage urinaire ». Si le risque de transmission du VHC lors des rapports sexuels est très faible, cette voie de transmission peut être facilitée en cas d’infection à VIH. D’une part l’infection à VIH pourrait favoriser la réceptivité des sujets exposés sexuellement au VHC, d’autre part elle pourrait accroître l’infectiosité des personnes sources par l’augmentation de la charge virale VHC dans les sécrétions génitales. La transmission du VHC lors de rapports sexuels non protégés est favorisée en présence de lésions cutanéo-muqueuses sanglantes liées aux IST et aux pratiques sexuelles traumatiques. Les coinfections VIH/VHC et VIH/VHB sont la première cause de mortalité des séropositifs. Il est possible de se protéger de l’hépatite C en utilisant systématiquement la capote et des gants en latex pour le fist fucking.Par Act Up-Paris|2023-11-24T16:16:12+01:00mardi 1 février 2005|Catégories : Archives|Mots-clés : Action 97, épidémiologie VHC et coinfection, pratiques safe / pratiques à risques|
Articles similaires
-
Teaser vidéo de la Fight AIDS Paris Week
mardi 21 novembre 2017 -
Fight AIDS Paris Week (avec le programme !)
mercredi 8 novembre 2017