L’épidémiologie de l’infection à VIH/sida dans le monde, en Afrique, en asie et en Inde.
Dans le monde
Etat de l’épidémie
– 40 millions de séropositifs soit 1,2% de la population mondiale âgée de 15 à 49 ans
– 4,8 millions nouvelles contaminations chaque année, soit 14 000 par jour et 10 par minute
– 2 000 enfants sont contaminés par jour
Le nombre de décès
– 20 millions de personnes sont décédées suite au sida depuis le début de l’épidémie
– 8 500 malades du sida décèdent chaque jour, soit 6 par minute
– 1 350 enfants décèdent suite à un sida chaque jour
Les orphelins
– 14 millions d’enfants sont orphelins suite au décès d’un ou de leurs deux parents suite au sida
En Afrique
Etat de l’épidémie
– 25 millions de séropositifs, soit 7,5% de la population entre 15 et 49 ans
– Chez les jeunes de 15 à 24 ans, 6,9% des femmes et 2,1% des hommes étaient séropositifs fin 2003
– 3 millions de nouvelles contaminations chaque année
Le nombre de décès
– 2,2 millions de décès dus au sida
En Asie
Etat de l’épidémie
– 7,4 millions de séropositifs
– 1,1 million de nouvelles contaminations chaque année
Le nombre de décès
– 500 000 décès dus au sida
En Inde
1,027 milliard de personnes vivent en Inde dont 495,7 millions de femmes et 531,3 millions d’hommes sur un territoire six fois supérieur à celui de la France.
L’espérance de vie est de 62 ans pour les hommes et 63 ans pour les femmes. Le taux de mortalité infantile est de 69‰. L’agriculture et la pêche emploient 70% de la population active.
34,6% de la population est analphabète, dont 24% des hommes et 46% des femmes.
L’Inde compte, après l’Afrique du Sud, le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH : l’estimation est de 4,6 millions en 2002. La plupart des infections sont d’origine sexuelle mais une faible proportion provient de la consommation de drogues injectables. En décembre 2004, l’OMS estimait à 700.000 le nombre d’adultes Indiens ayant besoin d’un traitement antirétroviral. Mais seulement une trentaine de milliers de malades en bénéficient réellement aujourd’hui car l’Inde accuse un retard important dans la mise en place de son programme national d’accès aux antirétroviraux.