Aujourd’hui Act Up a procédé au mariage de deux femmes devant l’autel central de Notre-Dame de Paris.
Devant un officiant, investi de ses pouvoirs au nom de «l’égalité des droits», elles ont échangé leurs vœux et les anneaux. Cette cérémonie, pacifique, s’est déroulée dans une calme détermination. Alors que le cortège et les mariées, se dirigeait sereinement vers la sortie, elles et ils ont été bousculéEs par le service de sécurité qui entendait arracher la traîne, sur la quelle on pouvait lire «homophobe». Sur le parvis, les vigiles ont pris à partie et frappé les militantEs présentEs. Dans la bousculade, le père Patrick Jacquin s’est retrouvé à terre. Celui-ci a déclaré à l’AFP : «J’ai été mis à terre et piétiné, frappé dans le dos à la base du cou». Nous démentons formellement cette information : seuls les vigiles ont commis des actes de violence. En procédant à ce mariage, nous entendions dénoncer la position rétrograde et mortifère de l’Eglise catholique et de son chef Benoît XVI, sur les homosexuelLEs et la capote. Pour Benoît XVI : – «seul le mariage peut permettre une pratique sexuelle moralement correcte ; chercher à prévenir la propagation du sida par l’usage du préservatif revient à faciliter le mal» ; – les libertés civiles des homosexuelLEs peuvent être «légitimement limitées pour cause d’un comportement extérieur objectivement désordonné» ; – l’Eglise catholique doit enjoindre les homosexuelLEs à avoir recours à des thérapie pour «guérir» de leur préférence sexuelle. – l’homosexualité est «une morale intrinsèque des mauvaises mœurs» qui devrait être soignée plutôt qu’acceptée. Par ces discours, Benoît XVI et l’Eglise catholique se font les promoteurs de la haine et les complice du sida.