Lundi 12 mars 2007 de 19 heures à 22 heures, Act Up-Paris vous invite à sa 63ème RéPI (réunion publique d’information).
Si les femmes séropositives représentent plus de 50 % des nouvelles contaminations, elles ne représentent qu’à peine 20 % des participantEs dans les essais et leurs spécificités ne sont pas prises en compte. Les traitements sont testés principalement sur des hommes, les effets indésirables qui s’ensuivent sont donc documentés sur le corps masculin. Mais quid des lipodystrophies chez les femmes, dont les cellules graisseuses sont en nombre plus important que chez l’homme ? Quid des problèmes cardio-vasculaires qui touchent des femmes séropositives plus jeunes que dans la population générale ? Quid des dérèglements hormonaux, préoccupation de certainEs médecins qui n’ont pas de réponse à nos interrogations ? La prise en charge d’une femme séropositive doit tenir compte de sa spécificité : suivi gynécologique, contraception adaptée, place de l’IVG, etc. La ménopause s’accompagnant naturellement de modifications corporelles, avec le VIH et les antirétroviraux, des bouleversements inexpliqués surgissent et ont des conséquences en termes de suivi, d’interactions, voire de vieillissement prématuré qui commencent à peine à être prises en compte. L’inégalité hommes/femmes n’est pas seulement un thème de campagne, elle reste problématique dans la prise en charge quotidienne des personnes vivant avec le VIH. Alors que le Viagra inonde le marché pour les hommes, existe-t-il un remède similaire pour les problèmes de sexualité des femmes séropositives ? La sexualité des femmes en général, et des femmes séropositives en particulier, reste du domaine du non-dit. Une certitude : seule une mobilisation du monde de la recherche, des associations et des femmes séropositives elles-mêmes changeront la donne. Nos intervenantes viendront nous éclairer sur ces questions et toutes les autres qui touchent aux corps des femmes séropositives : – Dr Dominique Boubilley, Centre IVG de l’hôpital Louis Mourrier (Colombes 92), consultation de médecine générale à l’hôpital Marmothan (Paris 17ème), médecin généraliste ; – Dr Carine Favier, Responsable de la commission sida au Mouvement français pour le planning familial (MFPF), infectiologue à l’hôpital de Montpellier ; – Dr Pascale Leclercq, Hôpital Michallon de Grenoble, infectiologue, responsable du service des CISIH du CHU de Grenoble.Par Act Up-Paris|2023-11-24T16:15:19+01:00lundi 12 mars 2007|Catégories : Archives|Mots-clés : communiqué de presse, effets indésirables, femmes et vih : spécificités immunologiques et virologiques, RéPI|
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