Cohorte des lymphomes associés à l’infection à VIH, étude prospective, observationnelle, non comparative, multicentrique, nationale.
Qui peut participer à cet essai ?
400 personnes séropositives au VIH-1 ou 2, ayant un lymphome non Hodgkinien (LNH) ou un lymphome Hodgkinien (LH) diagnostiqué ou en rechute. Les personnes en arrêt de traitement du lymphome depuis moins de 3 mois ou souffrant d’autres pathologies lymphoïdes aigües ne pourront intégrer l’étude.
Quel est l’objectif de l’essai ?
L’objectif principal est de mieux comprendre la physiopathologie des LNH et des LH associés au VIH en étudiant, d’une part, l’interaction entre le virus d’Epstein-Barr (EBV) et l’infection à VIH d’un point de vue virologique et immunologique et, d’autre part, le rôle de la stimulation antigénique chronique (réactivation de l’EBV dans les lymphocytes B). Cette étude permettra d’autres études cliniques et biologiques développées par le groupe «Lymphome et VIH» de l’ANRS.
Comment se déroule l’essai ?
L’essai recrute 80 personnes par an pendant 5 ans et chacune sera suivie pendant 5 ans, la durée totale de l’étude est donc de 10 ans.
Chaque participant a une visite médicale, un prélèvement sanguin et un questionnaire de qualité de vie tous les 3 mois la première année, et tous les 6 mois les 4 années suivantes, soit 12 visites. Ces visites correspondent au suivi habituel des personnes vivant avec le VIH atteintes d’un lymphome à l’exception des prélèvements supplémentaires. Un prélèvement de salive peut être demandé ainsi qu’une partie du prélèvement ayant permis le diagnostic du lymphome.
Notre avis
Après l’essai ANRS 131 (Protocoles 45), qui évalue une nouvelle stratégie de traitement des lymphomes non hodgkiniens par intensification thérapeutique, il s’agit ici d’une étude observationnelle qui permettra de recueillir des données concernant l’aspect clinique et le devenir des lymphomes associés au VIH à court et moyen terme. Les LNH ont diminué depuis l’utilisation des multithérapies, par contre le nombre des LH associés au VIH semble augmenter au cours des dernières années. Ils deviennent une préoccupation essentielle dans le cadre du suivi de la maladie. Ce constat justifie pleinement la mise en place de cette cohorte observationnelle uniquement qui, si elle ne représente pas un intérêt direct pour les participants, permettra peut-être de mieux comprendre et gérer les maladies associées.
Qui contacter pour rentrer dans cet essai ?
Investigateur principal : Dr Caroline Besson, Hôpital Bicêtre, 01 45 21 20 16
Permanence d’Act Up : mardi, mercredi, jeudi, de 9h à 13h au 01 49 29 44 82