Les 30 novembre et 1er décembre 2007 a eu lieu le colloque « Femmes et VIH, où en sommes-nous 10 ans après ». Il a rassemblé plus de 500 personnes dont plus de 200 femmes séropositives. A l’issue des ateliers du 1er décembre, ces mêmes femmes ont émis des propositions et des revendications qu’elles veulent voir aboutir. A l’occasion du 8 Mars, journée de lutte pour les droits des femmes, le collectif interassociatif, porteur de la dynamique, souhaite faire connaître et rendre visible ce combat des femmes séropositives pour un changement dans les mois à venir. Son action portera sur les revendications qui ont émergées de la parole des femmes séropositives. Le collectif est composé des associations suivantes : Act Up-Paris, African Positive Association, Aides, Ancic, Arcat, Association Marie Madeleine, la Cadac, Couple Contre le Sida, Femmes Médiatrices de Pantin, Frisse, Ikambéré, LFMR, Médecins du Monde, le Mouvement Français pour le Planning Familial, Uraca, Sida Info service, Sol En Si.
Dans le champ des droits sociaux :
– Réactivation immédiate des prestations – en particulier l’AAH (Allocation Adulte Handicapé), après interruption d’une activité salariée, pour des problèmes de santé ou à la suite de la perte d’un emploi, pour les femmes séropositives et les parents isolés ; – Création d’un droit d’asile sanitaire : pour le droit au séjour, au travail et au regroupement familial ; – Accessibilité à l’information pour les femmes séropositives et la formation des personnels sur les droits sociaux spécifiques des personnes vivant avec le VIH.Dans le champ de la prise en charge médicale :
– Formation des professionnels de santé sur la question des spécificités des femmes par rapport au VIH ; – Mise en place de consultations de gynécologie dans les services de Maladies Infectieuses ; – Prise en charge dans le cadre de l’ALD (Affection longue durée) des soins liés aux conséquences de la maladie et des effets indésirables des traitements sur le corps, le moral et la sexualité.Dans le champ de la prévention :
– Rendre plus accessible le préservatif féminin ; – Lui donner une vraie visibilité dans les campagnes de prévention ; – Rendre sa promotion effective par les acteurs de prévention et les professionnels de santé.Développer la recherche :
– sur la transmission du VIH au niveau de la muqueuse vaginale ; – sur les effets indésirables des traitements, spécifiques aux corps des femmes.Invitation presse
vendredi 7 mars 2008 à 11h30
au Mouvement Français pour le Planning Familial
4 Square Saint Irénée 75011 Paris Remise des actes en présence des associations organisatrices qui répondront à vos questions