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Lors de notre Assemblée générale du 30 mars dernier, avant d’élire le nouveau Conseil d’Administration, nous avons approuvé le rapport financier de 2007. Voici les principaux éléments qui expliquent que l’association doit rester attentive à ses financements.
Cette année, et pour la première fois, en plus du travail d’expertise du cabinet comptable MDA, qui a fourni les états financiers et les comptes annuels, a approuvé la comptabilité de l’association et les principaux comptes d’emploi destinés à nos financeurs, les comptes de l’association ont été certifiés par le Cabinet Euclide Expertise en tant que commissaire aux comptes.
L’exercice comptable, commencé le 1er janvier 2007 et achevé le 31 décembre 2007, fait apparaître un excédent de 15 691 € pour un total des produits de 637 497 €, et un total des charges de 621 806 €. Les membres d’Act Up-Paris ont voté l’affectation de ce résultat, pour partie (6 298 €) en résultat sous contrôle de tiers, et le solde (9 393 €) aux fonds propres de l’association.
Précisions relatives au bilan 2007 et perspectives pour 2008
Contrairement au bilan 2006, le bilan 2007 ne fait apparaître aucun fond dédié et ceux qui étaient inscrits début 2007 (12 982 €) ont tous été utilisés. L’analyse des comptes met en évidence la reprise de l’activité et l’augmentation de la masse salariale tout en ayant à coeur de suivre en cela l’augmentation de nos moyens pour éviter de s’exposer aux risques de nouvelles crises financières. Dans cette perspective, nous avons souhaité mettre en oeuvre l’engagement de l’année précédente résumé par l’adage « nouvelle action = nouveau financeur ». Cependant l’année qui s’annonce va constituer un enjeu important pour pérenniser cette augmentation des dépenses.
Dans ce sens, il est à souligner que :
– Plusieurs créations de postes pérennes ont eu lieu en cours d’exercices et les charges qui en découlent seront mécaniquement plus importantes en 2008 ;
– L’augmentation des projets, fussent-ils financés, risquent d’infléchir à la hausse nos dépenses d’activité courante que nous avons réussi à contenir ces dernières années ;
– Même si nous démarrons une nouvelle activité onéreuse avec l’arrivée de financements dédiés ceux-ci sont rarement totalement suffisants, et chaque nouveau projet vient donc grever nos ressources propres.
Abstraction faite des charges et produits exceptionnels liés aux affaires judiciaires, les comptes présentent un déficit qui aussi modéré soit-il (environ 2% des produits) doit être interprété comme le signe d’une nécessaire vigilance pour l’année à venir.
2008 devra être une année de diversification de nos soutiens financiers. Nous voulons approcher ou relancer plusieurs financeurs publiques qui ne nous soutiennent pas encore (par exemple la DGAS, la Région Ile-de-France) et continuer la recherche de nouveaux financement et/ou partenariats même si les retours en la matière n’ont pas toujours été fructueux. Il est primordial de redresser la barre et d’augmenter les montants obtenus auprès de nos soutiens privés dont l’enveloppe globale des financements diminue.
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