Ce mercredi 11 juin, des militants d’Act Up-Paris, et à l’occasion de la réunion de haut niveau sur le VIH/sida aux Etats-Unis, ont participé au zap de la mission permanente du Cambodge à New York à l’appel d’ITPC (International Treatment Preparedness Coalition) et aux côtés d’autres organisations et activistes du monde entier.
Les organisateurTRICEs de l’action dénoncent un renforcement des politiques anti-sexworkers au Cambodge, notamment par l’intensification de la répression, par la détention dans des camps de « réhabilitation » où ils et elles sont torturéEs et violéEs. Par ailleurs, de très nombreuxSEs travailleurSEs du sexe séropositifVEs se voient refuser des antirétroviraux (ARV) et tout soin médical. Le Cambodge est un des nombreux pays forcé à « éradiquer la prostitution pour arrêter le trafic d’humains » sous peine de sanctions économiques de la part des Etats-Unis. Cette politique du gouvernement Cambodgien, innacceptable et repressive, est totalement irresponsable. La lutte contre le VIH/sida passe nécessairement par une lutte active contre toutes les formes de discriminations à l’égart des travailleurSEs du sexe. Il ne peut être toléré que toute une catégorie ne puisse plus avoir accès aux soins et aux traitements antirétroviraux, ni à une réelle prévention du VIH/sida et des autres IST. Cette politique n’est pas seulement irresponsable, elle bafoue tout simplement les droits humains les plus fondamentaux et se révèle des plus meurtrières.