Essai randomisé en double insu de l’efficacité et de la tolérance du tartrate de varénicline versus placebo dans l’aide à l’arrêt de la consommation de tabac chez les patientEs infectéEs par le VIH.
Qui peut participer à cette étude ?
254 participantEs vivant avec le VIH-1, fumeurSEs consommant au moins 10 cigarettes par jour depuis 1 an minimum, motivéEs pour arrêter de fumer, régulièrement suivis en consultation dans l’un des services hospitaliers participants.
Quel est l’objectif de l’étude ?
Evaluer l’efficacité du tartrate de varénicline (Champix) dans une aide au sevrage tabagique chez les personnes vivant avec le VIH. Une évaluation de la tolérance, en particulier neuropsychique, du tartrate de varénicline sera faite, ainsi qu’une évaluation de l’efficacité et la tolérance de deux phases de 12 semaines de traitement par rapport à une seule phase de traitement. Les facteurs associés à la motivation pour arrêter de fumer seront mis en parallèle avec ceux associés à la réussite du sevrage tabagique.
Comment se déroule l’étude ?
Cet essai comparatif, en double aveugle se déroule dans 29 centres, en deux groupes parallèles. Chaque participantE est inclusE pour 48 semaines, et sera répartiE dans un des deux groupes :
Groupe n°1 : tartrate de varénicline, pendant 12 semaines.
Groupe n°2 : placebo de tartrate de varénicline pendant 12 semaines.
Le schéma posologique est identique dans les 2 groupes : J1 à J3, 1 comprimé par jour ; J4 à J7, 2 comprimés par jour ; J8 à fin du traitement, 2 comprimés X 2 par jour. Les comprimés de varénicline sont dosés à 0,5 mg.
A la 24ème semaine de suivi, les patientEs en échec de sevrage tabagique, toujours motivéEs pour arrêter de fumer et n’ayant pas présenté d’effet indésirable grave bénéficieront, quel que soit le groupe d’une 2ème phase de traitement de 12 semaines par tartrate de varénicline, de la 25ème à la 37ème semaine.
Il sera comparer avant (à l’inclusion) et après le sevrage tabagique (à 48 semaines) la capacité respiratoire, le risque cardiovasculaire global, les symptomes perçus, la qualité de vie. – Déterminer les facteurs associés à la motivation pour arrêter de fumer et ceux associés à la réussite du sevrage tabagique
Qui contacter pour rentrer dans cette étude ?
– Coordinaeur de recherche clinique : Dr Patrick Mercié Hôpital Saint-André, CHU Bordeaux
– Tel : 05 56 79 58 28
Notre avis
Enfin un essai qui porte sur le sevrage tabagique chez les personnes vivant avec le VIH ! Quand on connaît les conséquences du tabac sur la santé et qu’on sait que la proportion de séropositifVEs fumeurSEs est plus importante que dans la population générale cette recherche nous semble intéressante. On peut regretter cependant le fait qu’il n’y ait finalement pas de consultation prévue avec unE tabacologue, cela aurait pu être une vraie aide pour les participantEs.