Ce contenu a 15 ans. Merci de lire cette page en gardant son âge et son contexte en tête.

Etude observationnelle prospective multicentrique de personnes co-infectées VIH /VHC atteintes d’une première décompensation de cirrhose ou révélant un carcinome hépatocellulaire.

Qui peut participer à cette étude ?

Des personnes ayant eu un premier épisode de décompensation de cirrhose (ascite, hémorragie digestive par hypertension portale, syndrome hépatorénal, encéphalopathie, ictère) ou un carcinome hépatocellulaire dont le diagnostic date de moins de six mois, qui sont atteintes d’une coinfection VIH/VHC argumentée par la présence d’anticorps anti-VHC (associée ou non à la présence d’ARN VHC) et une séropositivité pour le VIH.

Quel est l’objectif de l’étude ?

L’objectif principal est la description de l’évolution et de la prise en charge des personnes coinfectées VIH/VHC au stade de première décompensation hépatique (CHC) : fréquence, type de décompensations hépatiques, vitesse de dégradation de la fonction hépatique, pourcentage de patients qui atteignent le stade d’inscription sur une liste de transplantation, pourcentage de patients effectivement greffés, etc.

Comment se déroule l’étude ?

Les participants seront suivis selon les modalités largement admises actuellement par l’ensemble des cliniciens hépatologues, infectiologues, internistes et transplanteurs ; un recueil trimestriel concernant les données cliniques, biologiques, radiologiques et endoscopiques sera effectué. Une biothèque sera réalisée à l’inclusion puis une fois par an ; ainsi qu’une étude immunologique, avec réalisation d’une cellulothèque tous les 6 mois pendant la durée du suivi et au moment de la transplantation hépatique. L’étude se déroule dans 50 centres hospitaliers spécialisés dans la prise en charge de la cirrhose et de la co-infection VIH/VHC.

Qui contacter pour rentrer dans cette étude ?

– Investigateur coordinateur : Dr Jean-Charles Duclos-Vallée, Centre Hépato-Biliaire, Hôpital Paul Brousse, Villejuif, Tel : 01 45 59 30 28
– Permanence d’Act Up : tous les jours de 9h à 13h au 01 49 29 44 82

Notre avis

Alors que les antirétroviraux sont de plus en plus efficaces contre le VIH, pour les personnes co-infectée VIH/VHC, le répit est souvent de courte durée, la progression de l’hépatite prenant le pas. La proposition de greffe arrive alors en dernier recours, mais cette étape est loin d’être facile. Préthévic ne permettra pas forcément d’améliorer l’évolution de cette infection, mais par le recueil de ces informations, cette étude précisera l’intérêt et les modalités d’une transplantation hépatique la plus efficace possible dans un contexte complexe qu’est la co-infection.