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Le 2 novembre 2009, Act Up-Paris a interpellé Eric Woerth sur le gel de l’aide publique au développement. « Des milliards pour les banques, des séropos en cendres. » En refusant d’augmenter la contribution française au Fonds Mondial de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, la France laisse mourir les malades du sida dans les pays pauvres. 15 000 personnes meurent chaque jour du sida, du paludisme et de la tuberculose. Moins de 30% des personnes vivant avec le VIH ont accès à un traitement. Il manque au Fonds mondial 5 milliards d’euros pour assurer la pérennité de ses programmes, soit 0,2% des fonds investis dans le sauvetage des banques. SIDA : la crise à ses coupables.