Le 1er décembre, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, Act Up-Paris appelle les dirigeantEs des pays riches à renforcer leur contribution financière à la lutte contre la pandémie dans les pays pauvres. Une manifestation pour l’accès universel aux traitements partira de la place de la Bastille à Paris à 18h30 (affiche ci-jointe).
Parcours de la manifestation : départ à 18h30 – Bastille, Beaumarchais, Filles du calvaire, Temple, République, Turbigo, Beaubourg, Simon le Franc, Blancs manteaux La manifestation se poursuivra à l’Espace des Blancs-Manteaux, 48 Rue Vieille du Temple, 4ème, avec des prises de paroles, un pot, un déploiement du Patchwork des noms.
Aujourd’hui, à l’approche de 2010 – année d’objectif d’accès universel aux traitements – moins de 40% des séropositifVEs qui en ont besoin ont accès à un traitement antirétroviral à travers le monde. Pourtant, dès 2005, les pays du G8 s’étaient engagés à garantir l’accès universel aux traitements en 2010. Si enrayer la pandémie de sida — qui fait 6000 mortEs par jour — et atteindre l’accès universel aux traitements est possible, cela est aujourd’hui fortement compromis par le désengagement des pays les plus riches, qui refusent d’augmenter leur contribution. Or, sans une augmentation des efforts financiers, l’accélération des mises sous traitements, l’accès au dépistage, le passage à des traitements plus récents, le suivi biologique des personnes recevant des traitements, ne pourront avoir lieu, Malgré les appels répétés des acteurs de la lutte contre le sida dans les pays en développement, des chercheurs et des activistes, les pays les plus riches ont préféré renflouer les caisses de leurs banques plutôt que d’engager les fonds nécessaires pour tenir leurs promesses (soit environ 0,1% de ce qui a été versé aux banques l’année dernière). En refusant de répondre à l’urgence de l’épidémie, Sarkozy et son gouvernement, Merkel, Obama, Brown, Harper, Berlusconi, Hatoyama et Medvedev se rendent coupables de millions de nouvelles contaminations et de mortEs. Sida : la crise a ses coupables !