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Depuis 2006, le système de santé en France a été profondément modifié. Parmi les changements, touTEs les assuréEs sociauxLES doivent avoir déclaré unE médecin traitantE qui joue le rôle de pierre angulaire d’un système qui devrait permettre une réelle coordination des soins. Le suivi VIH ne s’arrête pas à la charge virale et aux CD4. Pour éviter et/ou retarder les complications, des examens réguliers sont nécessaires : gynécologie, répartition des graisses, ostéopénie, hépatologie, examens cardiaques, dépistage précoce de cancers, etc.
Quelle est la place du séropo face à la multiplication de ses interlocuteurRICEs spécialistes ? Le choix du médecin traitant se pose souvent entre le/la spécialiste VIH et le/la médecin généraliste. Il faut ensuite s’assurer que les spécialistes communiquent entre eux/elles. La marge de manœuvre des malades dans la coordination de ses soins est assez étroite, elle est pourtant essentielle, il est important de s’organiser pour devancer, et non suivre, ou subir. Certes la responsabilisation des malades est essentielle, mais elle ne peut être la réponse unique, c’est à l’hôpital d’organiser au mieux l’offre des soins. Les Réseaux Ville-Hôpital ont été créés en 1991 pour améliorer cette coordination, que sont-ils devenus et qu’apportent les COREVIH dans ce domaine ?
La coordination des soins doit avoir pour premier objectif, non pas des impératifs économiques, mais bien d’optimiser la prise en charge médicale des malades. Pour en parler et répondre à toutes ces questions, nous recevrons :
– Dr Anne Simon, Hôpital La Pitié Salpétrière,
– Pr Laurence Weiss, Hôpital HEGP,
– Dr Jean-François Perdriau, Hôpital Louis Mourier et Réseau ARES 92
qui nous présenteront le système de la coordination des soins et qui nous expliqueront en pratique comment ça se passe pour les médecins et concrètement pour le malade.