Une circulaire de la DGS du 30 juin 1996 autorise la prescription de morphiniques pour le traitement de la douleur en fin de vie. Les établissements de soins doivent se doter des moyens propres à organiser la prise en charge de la douleur des personnes qu’ils/elles accueillent.
Lors d’une hospitalisation, un livret intitulé « Contrat d’engagement contre la douleur » doit vous être remis. Il engage l’établissement à lutter avec vous contre la douleur, notamment en l’évaluant et en la ciblant. Les antalgiques sont les médicaments classiques contre la douleur. La morphine est l’un des plus puissants. On développe aujourd’hui des méthodes non médicamenteuses de lutte contre la douleur : relaxation, massages, soutien psychologique, etc.
Faites état de vos consommations d’opiacés : le cumul d’un traitement morphinique avec une consommation d’héroïne ou de méthadone peut provoquer une overdose ; la prise conjointe de Subutex® et de morphine expose à des réactions très violentes, du type « crise de manque ». Le/La médecin ne doit pas porter de jugement sur vos pratiques, et il/elle est tenu au secret médical.
– Le cannabis thérapeutique. De nombreuxSES malades fument du cannabis pour se libérer de douleurs ou de nausées, pour retrouver l’appétit, pour se détendre, pour dormir. Le cannabis ne permet pas de soigner ces affections mais de soulager des effets secondaires de la maladie ou des traitements.
Plusieurs pays ont modifié leurs législations qui tolèrent désormais l’utilisation du cannabis à des fins médicales. En France, le cannabis est classé parmi les stupéfiants, c’est donc une substance dont l’emploi, la cession (le don), la possession, la vente et la production sont interdits. La loi du 31 décembre 1970 punit l’usage de cannabis comme la cession ou l’offre en vue d’une consommation personnelle ou le don. L’autoproduction (la culture de plants de cannabis à la maison ou dans votre jardin) est également interdite. Vous pouvez être poursuivi au minimum pour usage ou, si les quantités cultivées paraissent importantes, pour trafic.
Attention ! Les traces de consommation de cannabis peuvent rester dans le sang jusqu’à sept semaines.