La situation des personnes transsexuelLEs incarcéréEs est souvent difficile. L’accès et le suivi des traitements hormonaux dépendent des médecins travaillant en prison (il importe alors de rester en contact avec les médecins qui vous suivaient à l’extérieur).
Par ailleurs, pour des raisons tenant à leur « sécurité », le placement à l’isolement est quasi automatique. L’isolement entraîne une restriction des activités sportives et culturelles en détention.
De même, l’accès aux activités rémunérées doit être rendu possible à toute personne qui en fait la demande : l’Article 720 du Code de Procédure Pénal exige de l’Administration Pénitentiaire qu’elle donne les moyens de travailler à toute personne incarcérée qui le souhaite. En pratique, 60 % des personnes incarcérées n’ont pas de travail, la seule activité rémunérée accessible aux personnes placées à l’isolement est le travail en cellule.
Si vous subissez un traitement discriminatoire du fait de votre identité, n’hésitez pas à contacter les associations comme :
- le PASTT
- OUTrans
- Act Up-Paris