Le centre de dépistage qui a diagnostiqué votre séropositivité doit vous orienter vers unE médecin compétentE et, si vous en sentez le besoin, un dispositif de prise en charge psychologique et sociale. Il vous appartiendra de choisir votre suivi, soit à l’hôpital, soit par unE médecin dit de ville (par exemple votre généraliste). Néanmoins le recours à unE médecin hospitalier est obligatoire dans certaines circonstances : pour la première ordonnance d’antirétroviraux, pour la délivrance de certains médicaments ou encore si vous êtes suiviE dans le cadre d’un essai thérapeutique.
Le choix entre l’hôpital et « la ville » peut être parfois difficile, car il existe des arguments en faveur des deux (convivialité, confiance, disponibilité, etc.). Si vous optez pour un suivi en ville, assurez-vous toutefois que votre médecin dispose des compétences nécessaires en matière de VIH et n’hésitez pas à lui poser franchement la question. Au besoin, rencontrez plusieurs médecins (sans pour autant courir après le/la médecin parfaitE, qui, par définition, n’existe pas) : l’histoire qui débute avec votre médecin sera en effet très longue. De bonnes relations, notamment de confiance, sont donc nécessaires. Il/Elle doit vous laisser la possibilité d’être acteur/actrice de votre suivi. Pour cela, il/elle doit vous présenter clairement vos bilans, exposer les enjeux de chaque décision thérapeutique, et écouter vos craintes ou vos réticences à prendre telle ou telle option thérapeutique.
Enfin, il arrive qu’au bout d’un certain temps cette relation s’use ou se détériore : n’hésitez pas à changer de médecin si vous estimez que votre suivi médical en pâtit, ou si vous estimez mauvaises les relations que vous entretenez avec lui/elle.