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L’organisme humain est une machine en perpétuelle activité. Les traitements ingérés sont métabolisés, absorbés, filtrés. Les reins sont les organes qui permettent de filtrer notre sang, de réabsorber les constituants nécessaires et d’éliminer les éléments nocifs.
Les personnes séropositives peuvent connaître des affections rénales plus ou moins sévères, que ce soit directement dû à l’infection VIH (inflammation permanente) ou à la prise d’antirétroviraux et à leur toxicité rénale à long terme.
Il est possible de prévenir les atteintes du rein et essentiel de surveiller la fonction rénale. Cela comprend la mise en place d’un bilan rénal avant de débuter un traitement, un changement d’antirétroviraux si nécessaire, des dosages à adapter, une surveillance attentive en cas d’antécédents de maladie rénale, etc.
La perturbation de notre système de filtrage ne doit pas être négligée. Les affections du rein qui peuvent survenir sont multiples et les conséquences peuvent s’avérer graves et handicapantes, même si les greffes sont possibles.
L’objectif de cette réunion sera de faire l’état des lieux des connaissances dans ce domaine : description du fonctionnement du rein et ses fonctions complexes qui nous permettront de comprendre les complications rénales dues au VIH, aux antirétroviraux (et lesquels) et aux autres traitements. Nous aborderons les actions possibles et les solutions accessibles (dosages, dialyse, greffes). Enfin nous questionnerons l’état de la prise en charge et du suivi des personnes séropositives confrontées aux complications rénales : quelles précautions devons- nous prendre et quelle prévention reste t-il à mettre en œuvre ?
Pour répondre à ces questions, nous accueillerons Dr Corinne BAGNIS et Dr Jérôme TOURRET du service Néphrologie de la Pitié – Salpêtrière (Paris)