Act Up-Paris envoie aujourd’hui à chaque députéE un questionnaire sur ses relations avec l’industrie pharmaceutique (voir document joint). Ce questionnaire, très simple, dont la réponse ne prend pas plus de 5 minutes, vise à éclairer les débats parlementaires sur la loi sur le médicament : nos éluEs sont-ils et elles indépédantEs des laboratoires pharmaceutiques ?
Il est permis d’en douter au vu du projet de loi sur le médicament, très insuffisant. Ces doutes sont encore plus forts après la discussion du texte à la commission des affaires sociales : la plupart des amendements présentés par des éluEs de l’opposition, et défendus par des associations de malades, ont été refusés. Transparence sur la fixation des prix des médicaments ; présence des femmes, des enfants, des personnes âgées, de minorités dans les essais cliniques ; souplesse de l’ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation) ; lutte contre les ruptures d’approvisionnement ; interdiction des conflits d’intérêts ; place des malades et des usagErEs du système de soins dans le dispositif de sécurité du médicament ; etc. Toutes les propositions que les associations ont faites s’opposent aux intérêts de l’industrie. Il est donc indispensable que nos éluEs fassent preuve de la plus grande transparence. Notre questionnaire n’est qu’un début. Ne pas répondre, à quelques mois des élections, et après un scandale aussi important que le Médiator, serait lourd de conséquences.Par Act Up-Paris|2023-11-24T16:12:58+01:00vendredi 23 septembre 2011|Catégories : Archives|Mots-clés : ATU, CEPS, Comité économique des produits de santé, communiqué de presse, pharmacovigilance|
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