Cohorte ouverte prospective multicentrique des personnes vivant avec le VIH ayant un profil d’évolution extrême.
Qui peut participer à cette étude ?
300 participantEs : des personnes Asymptomatiques à Long Terme (ALT), vivant avec le VIH-1 depuis au moins 8 ans, avec un taux de CD4 supérieur à 600/mm3, stable ou en augmentation (pente positive ou nulle) depuis les 5 dernières années, quelle que soit la charge virale et en absence de traitement antirétroviral ; des personnes HIV Controllers (HIC), vivant avec le VIH-1 depuis au moins 5 ans, asymptomatiques, dont les 5 dernières charges virales inférieures à 400 copies/mL, quel que soit le taux de lymphocytes CD4 et en l’absence de traitement antirétroviral ; des personnes répondant à la double définition ALT et HIC. Cet essai est proposé entre autres aux participantEs de la cohorte ANRS CO18 HIV Controller.
Quel est l’objectif de l’étude ?
Il s’agit d’étudier l’évolution clinique et immuno-virologique des personnes séropositives au VIH, asymptomatiques depuis au moins 5 ans sans traitement antirétroviral, et de définir les paramètres du virus et de l’hôte associés à la non-progression de l’infection.
Quels sont les critères d’évaluation ?
Il sera évalué la survenue d’événements cliniques, étudié les paramètres virologiques, génétiques et immunologiques associés à la non-progression.
Comment se déroule l’étude ?
La durée de l’étude est de 6 ans, les inclusions se font sur 5 ans. L’étude consiste en une visite annuelle au minimum, avec un questionnaire et un prélèvement sanguin pour la biothèque. Pour certainEs participantEs qui donneront leur accord, il sera possible de participer aux études de physiopathologie qui nécessitent trois prélèvements par an.
Qui contacter pour rentrer dans cette étude ?
Investigateur coordonnateur :
Pr. Olivier Lambotte, Hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre : 01 49 59 67 54
notre avis
Aussi appelée « cohorte des extrêmes » cette étude capitale pour déterminer les paramètres qui permettent de contrôler le virus va se confronter à la difficulté de recrutement. Les personnes qui contrôlent naturellement l’infection par le VIH ne se soumettent pas forcément à un suivi médical très régulier. Elles ne sont donc pas souvent présentes dans le réseau hospitalier. La participation à cette cohorte est pourtant primordiale pour améliorer les connaissances dans ce domaine.