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photo_confe_rence_-_copie.jpgLes soins funéraires sont interdits aux personnes dont le certificat de décès mentionne qu’elles vivaient avec le VIH. Il s’agit là d’une discrimination légale sans fondement scientifique. Le gouvernement s’apprête à la reconduire, malgré l’avis contraire du Conseil national du sida, malgré la mobilisation associative, malgré l’absence de données justifiant cette interdiction. Plus de 40 associations et syndicats qui transmis au Ministère de la santé un document de position sur le sujet.
Act Up-Paris, ELCS et Sidaction ont organisé une conférence de presse ce vendredi à 10h, pour montrer les conséquences de cette violente discrimination et en mesurer l’absurdité scientifique et sociale. Sont intervenus :
  • Marc Dixneuf, directeur des programmes France de Sidaction, a évoqué les conséquences de cette discrimination légale sur la lutte contre les autres discriminations dont souffrent les personnes vivant avec le VIH.
  • Fred Navarro, président d’Act Up-Paris, qui a témoigné de ce qu’il a vécu à la mort de son compagnon. – *Jean Claude SIMON, secrétaire général de la FFPF (Fédération Française des Pompes Funèbres) a exposé le point de vue de sa profession.
  • Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux contre le Sida, membre du Conseil National du Sida, qui rappellé l’historique de ce dossier et des mobilisations.
  • Alain Sobel, immunologue (Mondor, Hôtel Dieu), président du COREVIH Ile-de-France Sud, a précisé les bases scientifiques. (de gauche à droite sur la photo)
La conférence a été facilitée par Jérôme Martin d’Act Up-Paris.