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Depuis dix ans, la politique de contrôle policier de la population imposée par Nicolas Sarkozy conduit à des dérives répétées dans tout le pays.
Deux incidents graves viennent de se produire dans le 3e arrondissement.

Le vendredi 6 janvier à 5h, le matin, Denis (qui est salarié de l’association Act Up-Paris et militant du NPA) a été interpellé sur la voie publique.

Conduit au commissariat de la rue aux Ours, il a « osé » continuer de siffler l’Internationale malgré l’injonction de faire silence.

Un policier l’a alors frappé au visage. Bilan : une fracture du plancher orbital de l’œil gauche (l’os situé sous l’œil), qui a occasionné douze jours d’ITT (incapacité temporaire totale de travailler). L’Inspection générale des services (IGS) a été saisie.

Le dimanche 8 janvier au matin, des militants du PCF qui vendaient l’Humanité Dimanche comme toutes les semaines depuis des décennies rue Rambuteau, ont vu leur identité contrôlée par la police.

Motif invoqué : « trouble à l’ordre public » ! Il faut croire que la vente d’une presse démocratique légale par ces « dangereux » activistes menaçait la République ! C’est le dispositif de vidéo-surveillance qui a alerté la police de leur présence et de leur activité « coupable ».

Il est inadmissible que la police puisse limiter les conditions de l’expression démocratique libre et plurielle.

Nous appelons à :

  • une distribution de tracts, en présence de Martine Billard, députée de la circonscription, et de délégations de tous les organisations soussignées, mercredi 11 janvier à 18h30, à l’angle des rues Rambuteau et Beaubourg.
  • suivie à 19h d’un rassemblement devant le commissariat situé 4-6 rue aux Ours.
  • un rassemblement dimanche 15 janvier à 10h30, rue Rambuteau