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Comme Xavier Bertrand, Nora Berra refuse de répondre aux associations de lutte contre le sida quand elles demandent de mettre fin à la discrimination légale que représente l’interdiction des soins funéraires pour les personnes qui vivaient avec le VIH ou une hépatite virale.

Ce mardi 10 janvier, Nora Berra a rajouté l’insulte au mépris. Elle a refusé de venir à une réunion sur le sujet, organisée par sa propre administration. Elle a préféré aller à Matignon, à un rendez-vous avec des représentantEs de l’Eglise catholique.

La réunion devant se dérouler en l’absence de touTE représentantE des ministères concernéEs, constituer une Nième discussion technique, et viser à l’élaboration d’un « calendrier » à mettre en place « dans les meilleurs délais » : l’ensemble des associations de lutte contre le sida présentes[[Act Up-Paris, Aides, ELCS, Sidaction et l’UNALS.]] ont choisi de quitter la salle.
Plutôt que de s’intéresser aux discriminations des séropos et à fonder ses décisions sur des preuves scientifiques, Nora Berra consacre donc son temps à écouter des représentantEs d’une religion dont le porte-parole Benoît XVI a encore insulté, la veille, les homosexuelLEs.

Nora Berra est l’incarnation du conflit d’intérêt : elle occupe son poste alors qu’elle a travaillé 10 ans pour l’industrie pharmaceutique. Elle a insulté les homosexuelLEs en disant qu’ils étaient un facteur de risque du VIH. Aujourd’hui, elle crache sur nos tombes.

Nora Berra doit démissionner.