82 parlementaires ont signé un « manifeste pour la défense du droit
fondamental de l’enfant d’être accueilli et de s’épanouir dans une
famille composée d’un père et d’une mère ».
Aussi, nous comprenons bien qu’il est totalement anormal d’autoriser
les divorces, dont les conséquences sur le « droit fondamental de
l’enfant d’être accueilli et de s’épanouir dans une famille composée
d’un père et d’une mère » sont évidentes. Le divorce est une négation
de ce droit fondamental.
Ces parlementaires « considèrent que l’Etat et le législateur n’ont
pas à ériger en normes ce qui relève de la vie privée et des choix
individuels et que, si la République protège la liberté individuelle,
elle doit exclure toutes les formes de communautarisme ».
C’est pourquoi il est temps d’abolir le mariage hétérosexuel qui
vient ériger en norme l’union d’un homme et d’une femme, alors que
cette union, qui certes relève de la liberté individuelle
inaliénable, est un communautarisme de deux personnes seulement.
Quelle est la crédibilité d’une République qui donne tant
d’importance normative à une minorité de deux personnes ?
Pour le respect du droit fondamental de l’enfant et contre le
communautarisme il faut une réforme législative de fond : l’abolition
du mariage et l’obligation du géniteur et de la génitrice d’un même
enfant de vivre ensembles, d’accueillir et d’éduquer le dit enfant.
Le mariage hétérosexuel de « sensibilité chrétienne » est un signe de
communautarisme qui relève de la vie privée ; privée de tout regard
sur le monde.