a interpellé le commissaire européen au commerce sur les conséquences des accords qu’il négocie en toute opacité, sans consultation démocratique, depuis des années. Alors que l’activiste mentionnait les manifestations contre ACTA ou les accords de libre-échange, qui se déroulent partout dans le monde, Karel de Gucht lui a répondu : « Je ne suis pas impressionné par les manifestations anti-ACTA ».
Cette réplique montre tout le mépris de Karel de Gucht pour l’expression démocratique. Tout responsable soucieux de la démocratie et de l’intérêt commun s’intéresserait à la parole de centaines de milliers d’opposantEs, aux quelques 1,8 millions de signataires de la pétition. Karel de Gucht se moque de la démocratie, méprise les manifestantEs, leurs droits, leur liberté. Il méprise la vie des personnes vivant avec le VIH ou d’autres maladies graves, et qui eux aussi manifestent contre les traités criminels que le commissaire négocie.
Le format même de la réunion « de concertation » montre le peu d’égard de Karel de Gucht pour la consultation démocratique. La moitié des « organisations » présentes était des lobbys industriels.
Karel de Gucht restera dans l’histoire comme un ennemi acharné de la démocratie, de la liberté d’expression et un danger pour les malades dans le monde. Nous exigeons sa démission.
Hier, une militante d’Act Up-Paris, qui avait pu s’inviter à une réunion de pseudo-dialogue avec la société civile,