Le jeudi 21 juin 2012, les parlementaires européenNEs de la commission INTA (commerce international) doivent se prononcer pour ou contre la ratification de l’accord ACTA. La réponse est simple : CONTRE. Il en va de la vie de centaines de milliers de malades dans le monde. Il en va des libertés fondamentales de chaque citoyenNE. Il en va de la légitimité du Parlement européen.
ACTA assimile les médicaments génériques à de la contrefaçon, autorisera leur saisie par les douanes et leur destruction.
Ce sont pourtant ces médicaments génériques qui permettent de mettre des centaines de milliers de personnes vivant avec le VIH sous traitements et de sauver leurs vies.
Une fois signé, ACTA compromettra les programmes d’accès aux traitements dans le monde.
ACTA va tuer. ACTA enterrera les libertés fondamentales.
Tout cela, nous le disons depuis plus de trois ans.
Nous avons contribué à mettre cet accord, que ses négociateuRICEs auraient voulu tenir jusqu’au bout secret, sous le contrôle des citoyenNEs. Face à la contestation populaire, la Commission européenne a saisi de la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) dans le seul but de contourner le débat public.
Aujourd’hui, le PPE (Parti populaire européen qui rassemble les partis de droite) demande le report du vote du Parlement européen au rendu de la décision. Entre le pour et le contre, il n’y a pas de demi-mesure ! Il faut mettre fin à ces stratégies anti-démocratiques : c’est aux représentantEs politiques de se prononcer sur une décision qui va profondément affecter la vie des citoyenNEs.