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Après quatre ans de négociations opaques par la Commission européenne sur l’accord commercial anti-contrefaçon ACTA, le Parlement européen va enfin se prononcer sur un accord qui menace l’accès aux traitements de millions de malades du sida dans le monde.
L’accord ACTA entretient la confusion entre médicaments génériques de qualité et contrefaçon, et prévoit des mesures de saisie aux frontières qui bloqueront l’arrivée de traitements vitaux. En réalité, ACTA menace l’accès aux médicaments génériques de qualité qui permettent à des millions de personnes malades de continuer à vivre.
Depuis quatre années, la société civile se mobilise contre cet accord. A travers toute l’Europe, les manifestations et pétitions contre ACTA se sont multipliées. Au sein du Parlement européen, les cinq commissions qui ont eu à se prononcer sur le texte (Libertés civiles, Industrie, Affaires juridiques, Développement et Commerce international) ont toutes recommandé son rejet.
Le 4 juillet, les eurodéputéEs auront à se prononcer sur le texte en session plénière. Ils et elles doivent tirer les conséquences de l’opposition massive à ACTA et rejeter définitivement le texte dans son ensemble.Signataires: