>> Rassemblement dès 12H30 place de l’Observatoire
75014 PARIS
>> des hôpitaux Cochin- Saint Vincent de Paul à Matignon
La population, les associations et les syndicats sont dans l’attente d’un changement profond en matière de politique de santé publique et de financement.
En effet, près d’un tiers de la population de notre pays est, dans les faits, laissé pour compte de l’accès aux soins pour des raisons de coût (dépassements d’honoraires, franchises, forfaits, augmentation des complémentaires-santé…) et de difficultés d’accès aux structures de soins publiques (désertification, fermetures de structures de proximité, délais d’attente…).
C’est le constat accablant auquel nous sommes confrontés chaque jour.
Si le discours du gouvernement sur la place de l’hôpital public ou sur la médecine de proximité semble aller dans le bon sens, si des avancées ont eu lieu sur quelques dossiers comme à Briançon, Castres ou pour les centres de santé des Bouches-du-Rhône, les premières annonces gouvernementales concrètes apparaissent cependant comme très en-deçà des enjeux.
Ainsi, la Santé n’a pas été retenue comme une priorité gouvernementale.
Les Agences Régionales de Santé ne sont pas remises en cause ; il n’est question que d’aménagement de la loi HPST, du mode de financement des hôpitaux et de simple réduction et/ou contrôle des dépassements d’honoraires.
Rien n’apparaît vraiment concernant l’installation des nouveaux professionnels de santé.
Rien non plus sur les franchises médicales.
La situation budgétaire des hôpitaux et des structures médico-sociales devrait rester dans le rouge, avec pour conséquence la poursuite des suppressions de postes et des restructurations.
De ce côté-là le refus d’un moratoire global sur les restructurations est aussi inquiétant.
La négociation en cours sur les dépassements d’honoraires ne résoudra pas les obstacles à l’accès aux soins. Elle risque d’accroître encore la part des assurances complémentaires au détriment de la Sécurité Sociale solidaire.
Nous pensons qu’il est urgent de nous faire entendre du gouvernement sur toutes ces questions.
C’est dans ce sens que nous appelons, à signer et à faire signer massivement et rapidement la pétition jointe sur papier ou sur internet et à participer avec le collectif « Notre Santé en Danger », qui regroupe plusieurs dizaines d’organisations, à une semaine d’action du 1 au 6 octobre.
Toute cette semaine, des initatives se déclineront et en particulier le 4 octobre en fin de journée :
En Région Parisienne : de 17H30 à 19H30, distribution et signatures de pétition devant des hôpitaux et structures de soins, une douzaine de sites pour le moment
A Bordeaux, rassemblement puis soirée sur les dépassements d’honoraires
A Luçon, Creil, Rouen, Nantes, Toulouse, Lure-Luxeuil, etc.
Le 6 octobre, nous appelons tous les comités à envoyer des délégations pour la manifestation de Paris, avec affichettes, banderoles, drapeaux, tracts et à y apporter dossiers et pétitions recueillies qui devraient être remis au Premier Ministre ce jour là.
Et toutes celles et ceux qui le peuvent, usager-e-s, citoyen-ne-s, habitant-e-s, personnels, associations, notamment de malades, collectifs, comités, syndicats, forces politiques à manifester des hôpitaux Cochin et Saint-Vincent de Paul à Matignon.
Pour la manifestation du 6 octobre sont annoncées des délégations d’Aubenas, Creil, Ivry, Lannemezan, Les Lilas, Lille, Luçon, Lure-Luxeuil, Les Sables d’Olonnes, Maubeuge, Montluçon, Nantes, Roubaix, Rouen avec la maternité du Belvédère, Thouars, Toulouse, Valréas…. D’autres sont en préparation.
La population de Vire manifestera ce jour-là pour obtenir la réouverture de la maternité.
Des manifestations se tiendront également en Europe, en Angleterre, Belgique, Espagne, Grèce, Pologne…