Cette année encore, de nombreuses structures ont signé notre appel [[Acceptess-T, Act Up Sud-Ouest, Actions Traitements, An Nou Allé, ARAP-Rubis, Cabiria, Centre LGBT Paris-IDF, Chrétiens et Sida, Collectif Droit & Prostitution, Collectif Hypertension, Comité IDAHO, Etudions Gayment, Grisélidis, Les Flamands Roses, Les Petits Bonheurs, Les Soeurs de la perpétuelle indulgence – Couvent de Paname, Mouvement Français du Planning Familial, OUTrans, SNEG, Sol en Si, STS, Strass,
Tjenbé Red.]], structures de Paris et province, de tailles variées, 24 associations et mouvements divers ont validé notre mot d’ordre « sida, ce gouvernement nous désespère », adhéré à nos revendications et marché avec nous.
Nous nous réjouissons de ce front commun.
Plus que jamais, il est essentiel que toutes les organisations travaillent ensemble, dans le pluralisme et l’unité, dans le souvenir de nos mortEs, dans l’urgence sanitaire de nos combats pour les malades, pour les personnes vivants avec le VIH, pour les droits de la communauté LGBT et des minorités.
Nous remercions également les partenaires qui, s’ils et elles n’ont pas signé l’appel, l’ont néanmoins relayé, et se sont jointEs massivement à la marche, sous leurs propres couleurs.
Si la manifestation parisienne est l’initiative d’Act Up-Paris, le 1er décembre est la journée mondiale de lutte contre le sida.
Dans cette lutte, diviser est incompréhensible, et dangereux.
Nous remercions enfin, surtout, touTEs les personnes qui sont venues à titre individuel, ont grossi la marche, et ont repris nos slogans.
Parce que, contrairement à des effets d’annonce, l’épidémie n’est pas finie, parce que nous n’en sommes pas à « la fin du sida » et parce que le changement tant espéré et tellement promis n’est toujours pas à l’ordre du jour, c’est ensemble que nous devons continuer à lutter.
Quelques soient les divergences de vue, ou les différences de moyens, l’objectif est commun, et l’heure n’est donc pas à la division, l’heure est, encore, à la lutte contre le sida.
Act Up-Paris.