L’interdiction faite aux couples de même sexe de se marier est une discrimination.
Soutenir cette discrimination est homophobe : cela revient à reléguer les homo-sexuelLEs au rang de sous-citoyenNEs. L’action menée aujourd’hui sur les ponts de Paris est donc bel et bien une action homophobe, qui doit être dénoncée en tant que telle. Rappelons que ces actions sont menées et financées par des associations de catholiques extrémistes et par des réseaux d’extrême-droite, notablement connus pour leurs actions contre les droits des femmes à disposer de leur corps.
L’obstruction parlementaire menée par l’UMP et le Front national est une autre preuve d’homophobie. Visiblement, les parlementaires de la droite n’ont pas d’autres priorités que de harceler les LGBT au sein de l’hémicycle. Rappelons que l’UMP est le parti de Christian Vanneste (« L’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité »), de Brigitte Barèges (qui a assimilé l’homosexualité à l’inceste et la pédophilie) ou encore de Christine Boutin, qui brandit une Bible à l’Assemblée pour stigmatiser les homosexuels. Il y a peu, Henri Guaino faisait même un parallèle entre mariage pour tous et « viol » des consciences et M. Bompard parle d’ « immigration nuptiale », terme plus que choquant pour les LGBT en couple binationaux. L’homophobie décomplexée est la marque de fabrique de l’UMP.
Face à cette homophobie, les socialistes et toutes les forces démocratiques doivent lutter. Cette homophobie décomplexée démontre l’alliance objective de toutes les forces anti-démocratiques contre une partie de la population. Elle doit être dénoncée et combattue en tant que telle.
Nous appelons les socialistes à se mobiliser contre, à prendre la mesure des renoncements déjà actés – comme la PMA – qui sont autant de cautions données à l’homophobie.
Nous n’oublierons pas les parlementaires socialistes qui nous trahiront : ils et elles iront chercher des électeurRICEs chez l’extrême-droite homophobe, à qui ils et elles donnent raison