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Nous vous proposons, en pièce jointe, le tableaux des antirétroviraux mis à jour en octobre 2012. Vous y trouverez les traitements VIH et hépatites (B et C), leurs effets indésirables les plus fréquents et les associations contre-indiquées ainsi que des recommendations et commentaires permettant à chacunE une meilleure connaissance des traitements existants.


Retrouvez ce tableaux mis à jour dans « Protocoles », notre bulletin d’information thérapeutique pour les personnes vivant avec le VIH. Les antirétroviraux contre le VIH, le VHB et le VHC détaillés dans les tableaux suivants appartiennent aux 6 classes définies ci-dessous.
  • INNTI : inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse : classe thérapeutique d’antirétroviraux agissant au niveau de la transcriptase inverse du virus. Ils bloquent la transcriptase en se fixant sur le site actif de cette enzyme et l’empêchent de fonctionner.
  • INTI et INTtI: inhibiteur nucléosidique et nucléotidique de la transcriptase inverse : classe thérapeutique d’antirétroviraux agissant au niveau de la transcriptase inverse du virus. Les analogues nucléosidiques et nucléotidiques sont des composés de synthèse, utilisés dans les traitements contre le VIH et les hépatites. Ils ressemblent aux nucléosides (ou nucléotides) naturels, lesquels s’associent pour former l’ADN de chaque cellule. Les analogues nucléosidiques et nucléotidiques bloquent la transcriptase inverse l’empêchant de s’intégrer dans l’ADN cellulaire.
  • IF : inhibiteur de fusion : classe thérapeutique d’antirétroviraux capable d’empêcher la fusion entre l’enveloppe du VIH et la membrane cellulaire. La fusion se fait entre le complexe de deux glycoprotéines de l’enveloppe virale (gp120/gp41), et les récepteurs des cellules cibles (CD4 et co-récepteurs CCR5 ou CXCR4).
  • IE : inhibiteur d’entrée : classe thérapeutique d’antirétroviraux capable d’empêcher l’attachement du VIH à la membrane cellulaire au niveau des récepteurs CD4, puis de fusionner et de pénétrer dans la cellule. Ils se divisent en trois groupes : les inhibiteurs de liaison au récepteur CD4, les inhibiteurs des co-récepteurs CCR5 et CXCR4 et les inhibiteurs de fusion.
  • II : inhibiteur d’intégrase : classe thérapeutique d’antirétroviraux capable d’inhiber une enzyme spécifique du VIH, appelée intégrase, nécessaire à sa réplication.
  • IP : inhibiteur de la protéase (aussi appelés antiprotéases) : classe thérapeutique d’antirétroviraux ayant pour cible la protéase du virus, enzyme qui participe à la synthèse des protéines virales à l’intérieur de la cellule. Lorsque celle-ci est bloquée, les nouveaux virus produits sont défectueux et ne peuvent plus infecter de nouvelles cellules.

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