Ce contenu a 12 ans. Merci de lire cette page en gardant son âge et son contexte en tête.

À la 20ème Conférence sur les rétrovirus et les infections opportinistes qui s’est tenue à Atlanta du 3 au 6 mars, Act Up-Paris a réalisé un « rapid assessment » (comme il faut dire quand on cherche à vendre une étude qui ne coûte rien) sur le sex-ratio dans la recherche clinique.

Background : On sait depuis de nombreuses années que les femmes sont sous-représentées dans la recherche clinique. Cela pose des problèmes de sécurité sanitaire, puisque les médicaments sont mis sur le marché sans que l’on ait toujours des données fiables sur les risques d’effets indésirables liées aux spécificités biologiques des femmes. Tout le monde s’accorde sur le fait qu’il s’agit d’une mise en danger scandaleuse. Objectif : Déterminer si sur plusieurs décennies les choses ont changé. Méthode : Une rangée de posters exposés à la 20ème CROI dans la zone consacrée à l’étude des antirétroviraux VIH a été sélectionnée au hasard. Dans cette rangée, des photographies ont été prises des parties des posters présentant les données de sex-ratio, indépendamment des stratégies thérapeutiques évaluées et des auteurs (issus de laboratoires publics ou de firmes pharmaceutiques, de leur sexe et leur âge). Résultat : Voir les photos ci-dessous. Conclusion : Rien n’a changé ; les chercheurs semblent être toujours aussi misogynes. Les activistes ont encore du boulot devant elles. 13-14.jpg 12-12.jpg 11-12.jpg 10-16.jpg 9.jpg 8.jpg 7-3.jpg 6-2.jpg 5-3.jpg 4-4.jpg 3-5.jpg 2-9.jpg 1-6.jpg