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Mardi 9 et mercredi 10 avril 2013, les contributeurs du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, se réunissent à Bruxelles pour discuter de la reconstitution du Fonds pour la période 2014-2016. Rassemblés devant le Parlement européen à l’initiative de GFAN (Global Fund Advocates Network / Réseau des Militants pour le Fonds Mondial), des militants de différents pays et plusieurs parlementaires européens ont demandé aux donateurs d’augmenter leurs contributions et de financer le Fonds mondial à hauteur des besoins de la lutte contre les trois pandémies. Ci-dessous leur appel à action.
Mark Dybul, directeur exécutif du Fonds mondial, manifeste pour la reconstitution
Pour le plein financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
En à peine dix ans d’existence, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a permis d’atteindre des résultats exceptionnels. Depuis sa création en 2002, le Fonds Mondial a fourni des traitements contre le SIDA à 4,2 millions de personnes et contre la tuberculose à 9,7 millions de personnes, ainsi que 310 millions de moustiquaires imprégnées en insecticide pour la prévention du paludisme. Le Fonds Mondial est devenu le principal bailleur de fonds d’un millier de programmes contre le sida, la tuberculose et le paludisme représentant plus de 22 milliards de dollars dans 151 pays.
Si nous investissons stratégiquement et intelligemment pour assurer un accès universel aux services et traitements contre le sida, la tuberculose et le paludisme, nous pouvons vaincre le sida, la tuberculose et le paludisme. Pour y parvenir, il est urgent d’accélérer les progrès de la couverture en traitement et prévention réalisés ces dix dernières années, de prioriser les interventions à fort impact, de les cibler plus précisément, d’utiliser les avancées scientifiques et de promouvoir des services efficaces. Un Fonds Mondial pleinement financé et efficace est indispensable pour atteindre ce résultat.
Nous appelons les donateurs et les pays récipiendaires :
A se réengager sur les objectifs d’investissements stratégiques et à augmenter les programmes de traitement, de prévention, de soins et de soutien pour les personnes infectées par le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.
A financer pleinement le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en engageant collectivement au cours de la période actuelle de reconstitution au moins 15 milliards de dollars de nouvelles contributions pour 2014-2016.
A se réengager à accroître la mobilisation des ressources nationales pour la santé et augmenter les dépenses totales de santé par personne dans tous les pays affectés par le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.
En investissant suffisamment aujourd’hui, nous pouvons vivre l’éradication de ces pandémies, et nous pouvons en diminuer le coût au fil du temps si nous nous réengageons et finançons pleinement la stratégie du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Pour cela, il faut investir 15 milliards de dollars en 2013 et continuer la mobilisation pour trouver de nouveaux donateurs et mécanismes de financement innovants.
Nous saluons tous les donateurs ainsi que tous les pays récipiendaires qui ont contribué financièrement à l’œuvre du Fonds mondial jusqu’à ce jour, et nous les appelons à poser les bases d’un monde sans SIDA, tuberculose et paludisme en finançant pleinement le Fonds mondial en 2013.