Relation entre le Profil Inflammatoire du tissu adipeux épicardique [[qui se rapporte à l’épicarde]] et le risque coronaire chez le sujet infecté par le VIH.
Objectif principal :
comparer le profil inflammatoire du tissu adipeux épicardique – autour du cœur – des sujets vivants ou non avec le VIH présentant une maladie coronaire et qui doivent subir un pontage aorto-coronaire.
Objectifs secondaires :
comparer le volume adipeux épicardique (échocardiographie et scanner) de sujets vivants ou non avec le VIH et présentant une maladie coronarienne ;
évaluer les relations entre les anomalies du profil d’expression des adipokines et cytokines avec les lésions d’athérosclérose coronariennes [[mécanisme entraînant un rétrécissement ou un bouchon au niveau des artères du cœur]] ;
évaluer les relations entre les anomalies du profil d’expression des adipokines et cytokines du tissu adipeux avec leurs taux circulants et les paramètres métaboliques ;
comparer les anomalies histologiques et inflammatoires des tissus adipeux épicardiques et sous-cutanés chez le même sujet.
Comment se déroulera l’étude ?
C’est une étude comparative multicentrique française. Les inclusions ont débuté en juillet 2013, 30 personnes seront incluses sur une durée de 24 mois.
Premier groupe : 15 personnes infectées par le VIH avec pontage aorto-coronaire.
Deuxième groupe : 15 personnes non infectées par le VIH avec pontage aorto-coronaire.
Les témoins VIH seront appariés selon l’âge (+ ou – 5 ans) et le sexe. La durée de participation de chaque personne est de 24 heures.
Quels sont les critères d’évaluation ?
Analyse comparative du profil d’expression des cytokines et adipokines pro et anti-inflammatoires au sein du tissu adipeux épicardique dans 2 groupes de sujets coronariens infectés ou non par le VIH.
Qui contacter pour rentrer dans l’essai ?
Pr Franck Boccara, Hôpital St Antoine, Paris 75571
Franck.boccara@sat.aphp.fr
tel : 01 49 28 24 49
Permanence d’Act Up-Paris :
lundi à vendredi de 14h à 18h
traitements@actupparis.org
tel : 01 49 29 44 75
notre avis
Les maladies cardiovasculaires sont devenues chez les personnes vivant avec le VIH une source de complications nouvelles. Les causes de ces atteintes cardiaques sont mal connues, elles peuvent entraîner de l’angine de poitrine [[’angine de poitrine, ou angor, est causée par un manque d’oxygénation du cœur dû au rétrécissement des artères coronaires.]] ou même un infarctus du myocarde si le muscle cardiaque se nécrose. Un pontage des artères peut donc être nécessaire pour permettre le retour du sang et de l’oxygène. La comparaison avec des personnes non porteuses du VIH est importante, car des études récentes ont montré que la graisse épicardique, autour du cœur, est moins importante chez eux. Cette étude pourrait confirmer que dans le contexte inflammatoire de l’infection par le VIH les risques cardiovasculaires sont d’avantage à redouter, et améliorer la compréhension des mécanismes physiopathologiques.