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Quand ça ne mouille pas ou que ça ne bande pas, que ça fait mal ou que ça ne jouit pas, quand ça retient ou que ça repousse, quand la « charge virale indétectable » est devenue un refrain sur les sites de rencontres. On ne peut garder le silence sur les difficultés rencontrées entre sexualité, plaisir et
séropositivité : problèmes fonctionnels, problèmes d’interactions avec les traitements, problèmes psychologiques, affectifs, sociaux, sérophobie, problèmes liés à l’absence de parole privée ou publique.

Pour que nos médecins et nos traitements prennent en compte notre envie de se protéger et de protéger l’autre dans nos plaisirs, il faut identifier ces choses qui nous font jouir et les réaffirmer comme un principe fondamental de nos sexualités.

Nous partirons des résultats portant sur la sexualité issus de la grande enquête VESPA2 réalisée parmi les personnes vivant avec le VIH en France. Puis nous aborderons des questions plus intimes, physiques ou psychiques, notamment avec un médecin et une psycho-sexologue.

invitéEs :

France Lert, directrice d’étude, Centre d’épidémiologie et de santé des populations, Inserm U 1018.

Nadège Pierre, psycho-sexologue, centre de santé sexuelle
190.

Dr Francis Lallemand, pour une présentation des aspects biologiques