Contre les politiques d’austérité, les relents sécuritaires, les discriminations, les violences et le silence, Act Up-Paris continue à se battre pour que les malades du sida ne meurent pas dans l’indifférence.
Trop nombreuxSES sont ceuxLLES qui se sont laisséEs convaincre qu’en matière de lutte contre le sida, tout ce qu’il était possible de faire dans le contexte actuel a déjà été fait. CeuxLLES-là ne cessent de nous répéter que les caisses sont vides, que les flux migratoires mettent à mal toute forme de solidarité ou d’aides sociales. IlELLEs ne sont pas différentEs de ceuxLLES qui déjà hier ne cessaient de répéter qu’il était impossible d’accélérer la recherche sur les traitements, ou que l’accès aux antirétroviraux dans les pays du Sud n’était même pas envisageable. En dépit de leur pessimisme, nous nous sommes battuEs, et les utopies d’hier sont devenues les réalités d’aujourd’hui. Le meilleur exemple en est la création en 2002 du Fonds mondial de lutte contre le sida, ambitieux outil de prévention, d’accès aux traitements et d’inclusion des populations vulnérables dans les plans nationaux de lutte contre le sida. Autre exemple : le mariage pour touTEs. Nous l’exigions depuis des années, alors qu’on nous le présentait comme une impossibilité absolue. Cette année, c’est chose faite. La législation reste insuffisante, et les violences subies par les minorités sexuelles demeurent. Nous le dénonçons, comme nous dénonçons toutes les discriminations qui précarisent les groupes les plus vulnérables face à l’épidémie. L’activisme politique fonctionne. La prévention en milieu carcéral commence à être une préoccupation pour les pouvoirs publics. L’accord ACTA qui représentait une entrave à la circulation des médicaments génériques vers les pays du Sud a été abandonné. Le ministère de la Santé amorce une réflexion sur la place des femmes dans les essais cliniques. Tout cela, les actions d’Act Up-Paris ont contribué à le rendre possible. Cela n’est cependant pas suffisant, et nous refusons de nous reposer sur ces victoires partielles. Pour mettre un terme à une épidémie qui continue de tuer plus d’1,6 millions de personnes par an dans le monde, il est urgent d’assurer l’accès universel aux traitements et à la prévention, de stopper la casse de l’hôpital public qui met en danger les plus précaires des séropositifVEs, de mettre un terme aux politiques migratoires racistes qui conduisent à l’expulsion d’étrangEREs malades et compromettent leur accès aux soins, d’abandonner l’approche répressive en matière de travail du sexe et d’usage de drogues, d’augmenter les minimas sociaux et d’élargir l’accès au logement pour les malades, de garantir des soins de qualité en prison, de renforcer encore les politiques de prévention et de dépistage à destination des groupes les plus vulnérables face à l’épidémie… Pour continuer à obtenir l’impossible, nous avons besoin de vous et de votre soutien financier.Donner par chèque ou par prélèvement
Pour faire un don régulier par prélèvement automatique ou effectuer un don par chèque, télécharger un bulletin de dons et nous l’adresser avec votre règlement ou l’autorisation de prélèvement à : Act Up-Paris / BP 287 / 75525 Paris Cedex 11 – Pour les particulierEs : vous pouvez déduire 66% du montant de votre don de vos impôts, dans la limite de 20% de votre revenu imposable.Par exemple, pour un prélèvement automatique de 20 euros par mois (soit 240 euros par an) votre réduction d’impot l’année suivante sera de 158,40 euros, soit un coût réel de 81,60 euros– Pour les entreprises : vous pouvez déduire 60% du montant de votre don de vos impôts, dans la limite de 0,5% de votre chiffre d’affaires.
Donner en ligne
Par exemple, pour un don en ligne de 100 euros, votre réduction d’impot l’année suivante sera de 60€, soit un coût réel de 40€.Les reçus fiscaux sont envoyés en début de l’année qui suit. Pour les dons 2013 : fin janvier/début février 2014. Pour les dons effectués en ligne, ils sont directement accessibles. Vous pouvez sur simple demande recevoir votre reçu plus tôt par courrier ou email.